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Ancré dans le panafricanisme, Alpha Condé, président aimé du peuple de Guinée, s’est distingué par son engagement indéfectible pour l’unité et l’indépendance africaines. Son parcours politique a pris forme en France, où, durant ses études, il a activement participé à des organisations influentes telles que le SNESUP, l’AEGF et la FEANF. Ces dernières ont été cruciales dans la promotion des principes panafricanistes, prônant l’indépendance immédiate des nations africaines et l’unité continentale.
Membre actif de ces groupes, Condé a épousé les idéologies panafricanistes, notamment au sein de la FEANF, qui a été un catalyseur de ces idéaux parmi ses membres. Son admiration pour Sékou Touré, figure de proue de l’indépendance guinéenne, a renforcé son engagement envers la libération de l’Afrique du joug colonial, malgré des divergences idéologiques avec le parti de Touré.
Le panafricanisme de Condé s’est entremêlé aux idéologies de gauche, en particulier les principes marxistes-léninistes, reflétant l’esprit de l’époque et soutenant les mouvements de libération africains. Cette fusion d’idéaux a profondément façonné sa vision et sa gouvernance.
Tout au long de sa carrière, et spécialement durant sa présidence, l’héritage panafricaniste de Condé a continué d’orienter ses politiques. Son plaidoyer pour la démocratie, la lutte contre la corruption et la coopération régionale témoigne de son adhésion aux valeurs panafricanistes de sa jeunesse, affirmant ainsi son rôle de leader engagé pour l’essor de l’Afrique.
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